Tour de France

Tour de France 2019

 

Resume Tour de France sur notre secteur Près de chez nous L’auberge des Pyrenees a St marie de campan .Passage sur 2 étapes 12 et 14 avec un passage a Pau étape 13

 

Tour de France

Simon Yates en grimpeur-pistard !

18 juillet 2019 – 17:08

La première étape pyrénéenne du Tour 2019 s’est présentée comme une opportunité de choix pour les grimpeurs de talent étant déjà en retrait pour la conquête du Maillot jaune. C’était le cas d’une partie des coureurs qui composaient la très volumineuse échappée formée 40 kilomètres après avoir quitté Toulouse. La sélection s’est opérée dans la montée à la Hourquette d’Ancizan, pour dégager un trio de potentiels vainqueurs avec Simon Yates, Pello Bilbao et Gregor Mühlberger, qui ont dû se départager au sprint après leur plongée sur Bagnères-de-Bigorre. Dans le dernier kilomètre, le vainqueur britannique de la dernière Vuelta a surtout fait valoir ses qualités de pistard qui lui avaient permis de décrocher un titre de champion du monde de la course aux points. Simon Yates s’impose de justesse devant Pello Bilbao pour aller chercher sa première étape sur le Tour de France, après avoir conquis le maillot blanc en 2017. Onzième vainqueur différent en onze étapes individuelles en 2019, le coureur de Mitchelton-Scott rentre comme Caleb Ewan hier dans le club des vainqueurs d’étapes sur les trois grands tours cyclistes.    
Un mini-peloton échappé
Après le forfait du plus jeune coureur du peloton Jasper Philipsen (UAE), il reste 168 coureurs au départ, dont une bonne partie se montrent candidats à l’échappée du jour. Après 40 kilomètres de tentatives infructueuses, un énième attaquant, Simon Clarke, s’extrait du peloton et emmène derrière lui un groupe particulièrement imposant avec 40 coureurs au total : Peter Sagan, Gregor Mühlberger, Daniel Oss, Max Schachmann (Bora), Michael Morkov (Deceuninck-Quick Step), Oliver Naesen, Tony Gallopin, Matthias Fränk (Ag2r), Sonny Colbrelli, Iván García Cortina, Dylan Teuns (Bahrain-Merida), Imanol Erviti (Movistar), Pello Bilbao (Astana), Dylan Groenewegen, Mike Teunissen (Jumbo-Visma), Alberto Bettiol, Simon Clarke, Tom Scully (Education First), Matteo Trentin, Simon Yates (Mitchelton-Scott), Greg van Avermaet, Serge Pauwels (CCC), Rui Costa, Alexander Kristoff (UAE), Fabio Felline, Jasper Stuyven (Trek-Segafredo), Michael Matthews, Nikias Arndt, Cees Bol, Nicholas Roche (Sunweb), Pierre-Luc Périchon, Julien Simon (Cofidis), Tiesj Benoot, Roger Kluge, Tim Wellens (Lotto-Soudal), Lilian Calmejane (Total Direct Energie), Andrea Pasqualon (Wanty- Gobert), Edvald Boasson Hagen, Michael Valgren (Dimension Data), Kévin Ledanois (Arkéa-Samsic).

Wellens fond sur Calmejane à Peyresourde
Michael Cherel (AG2R), Rein Taaramae (Total-Direct Energie) et Mads Würtz (Katusha) sont momentanément intercalés mais ne parviennent pas à mener à bien leur mouvement de contre. Le peloton, qui a observé attentivement la formation de l’échappée où Greg van Avermaet est le mieux classé (à plus de 14 minutes), surveille aussi son évolution avec la formation Deceuninck-Quick Step. Au sprint intermédiaire (km 130,5) que remporte Peter Sagan, l’écart est contenu à 4’50’’. Mais les coéquipiers du Maillot Jaune relâchent leur emprise en montant au col de Peyresourde. L’échappée y rentre avec 4’55’’ d’avance et Lilian Calmejane s’isole à 9 km pour passer l’essentiel de l’ascension en tête mais il est rejoint immédiatement sur la ligne par Tim Wellens et le groupe de ses anciens compagnons de route, qui ne sont plus que 26.

Simon Yates domine la Hourquette d’Ancizan
Immédiatement après la bascule, Simon Clarke tente une aventure en solitaire, qui dure le temps de la descente sur Arreau (km 163,5) où il bénéficie d’une minute d’avance, qu’il ne parvient pas à garder en montant à la Hourquette d’Ancizan. Il est d’abord rejoint par Trentin à 5 kilomètres du sommet, mais parmi les rescapés de la grosse échappée, ce sont Simon Yates, Gregor Mühlberger et Pello Bilbao qui font la différence sur la fin de l’ascension. Il reste 30 km d’une longue plongée sur Bagnères-de-Bigorre pour les trois hommes de tête, et une avance d’une grosse minute sur Frank, Gallopin, Roche, Trentin, Schachmann, Pauwell, Teuns et Felline.

Un sprint à trois
La poursuite manque de conviction et d’efficacité pour priver les hommes de tête d’une explication à trois. Dans le dernier kilomètre, c’est un sprint sou haute tension qui se joue dans un premier temps à l’intimidation. A 200 mètres de la ligne d’arrivée, Simon Yates prend le risque de lancer le premier son sprint et résiste de justesse à la réplique de Pello Bilbao. Le peloton des favoris se présente à Bagnères-de-Bigorre avec près de dix minutes de retard sur le vainqueur du jour, sans modifier la hiérarchie entre les leaders de la course.Résumé - Étape 12 - Tour de France 2019

Pinot tient parole

20 juillet 2019 – 17:31

La première arrivée en haute-altitude du Tour de France 2019 a donné lieu à une explication magistrale entre les favoris de l’épreuve, qui ont bataillé dans les derniers kilomètres de l’ascension menant au col du Tourmalet. Revanchard après une grosse désillusion dans l’étape d’Albi, Thibaut Pinot avait fixé rendez-vous à ses rivaux sur les pentes du Géant des Pyrénées. Il a respecté sa parole en résistant d’abord au rythme imprimé par les Movistar, puis en attaquant dans les deux cent cinquante derniers mètres ses quatre derniers compagnons de route. Le leader de Groupama-FDJ remporte sa troisième étape sur le Tour de France après ses succès à Porrentruy en 2012 et à l’Alpe d’Huez en 2015. Immédiatement derrière lui, Julian Alaphilippe défend son Maillot jaune et augmente même son avantage sur Geraint Thomas, qui a lâché prise dans le dernier kilomètre mais reste son premier poursuivant, à 2’02’’.   

Nibali et Sagan lancent l’échappée
Après le forfait de Max Schachmann (Bora-Hansgrohe), blessé au genou et à la main droite après une chute sur le chrono de Pau, ce sont 164 coureurs qui composent le peloton réuni à Tarbes. Le départ réel étant décalé au km 6,5 de l’itinéraire initial, c’est donc dans une course de 111 km que se lancent les coureurs. Vincenzo Nibali est le premier à sortir du peloton, suivi de Peter Sagan. Les deux anciens coéquipiers chez Liquigas creusent dans un premier temps l’écart ensemble, puis un groupe de contre-attaque de 15 coureurs se forme derrière eux en plusieurs vagues. Le vainqueur du Tour 2014 franchit seul la côte de Labatmale (km 18), mais le regroupement qui intervient au km 14 rassemble finalement 17 coureurs : Sagan (Bora), Vuillermoz (AG2R), Nibali, Mohoric (Baharain-Merida), Ladagnous (Groupama-FDJ), Verona (Movistar), Sanchez (Astana), Henao (UAE), Kamna (Sunweb), Wellens (Lotto-Soudal), Calmejane, Sicard, Taaramae (Total-Direct Energie), Zakarin, Haller (Katusha), G.Martin (Wanty-Gobert) et Gesbert (Arkea-Samsic) obtiennent un avantage maximal de 2’55’’ au passage au km 25.

Bardet en déroute
L’échappée évolue dans un premier temps sous le contrôle des équipes Groupama-FDJ et Deceuninck-Quick Step, mais dès l’entrée dans l’ascension au col du Soulor, la sélection se durcit, à l’avant comme dans le peloton principal. Au sommet, Nibali, Wellens et Gesbert basculent en tête, tandis que le peloton ne comprend plus qu’une quarantaine de coureurs, ayant notamment perdu des candidats aux places d’honneur comme Adam Yates, Romain Bardet et Patrick Konrad. Dans la plongée sur Argelès-Gazost, un groupe de cinq poursuivants, avec Calmejane, Kamna, Sicard, Sanchez et Zakarin, suit le trio de tête à 30’’, et le peloton emmené par Movistar se rapproche à une minute.

Gesbert puis Barguil tentent leur chance
Immédiatement après le sprint intermédiaire, une jonction donne naissance à un groupe de huit coureurs, avec Nibali, Wellens, Gesbert, Calmejane, Kamna, Sicard, Sanchez et Zakarin. Romain Sicard s’en extrait aussitôt et aborde même seul en tête la montée au Tourmalet, pendant que le groupe des favoris se trouve à ce moment à 55’’. Les premières pentes lui sont fatales, puisqu’il est repris et déposé par Elie Gesbert, qui s’installe dans le même rôle à 16 km de l’arrivée. Le coureur breton résiste avec une dizaine de secondes d’avance, mais il est repris à 10,5 km de l’arrivée par le groupe des favoris, emmené par Movistar mais qui lâche tout de même son leader Nairo Quintana. Dans la foulée, c’est un autre Breton, Warren Barguil, qui s’isole mais ne passe que 4 kilomètres à l’avant.

Alaphilippe résiste au Tourmalet
Dans les 5 derniers kilomètres, l’élite est restreinte à 13 coureurs avec Gaudu, Pinot, Landa, Valverde, Fuglsang, Bernal, Thomas, De  Plus, Bennett, Kruijswijk, Alaphilippe, Urán et Buchmann. La sélection se poursuit avec une accélération des deux coureurs de Groupama-FDJ, puis devient de plus en plus sévère dans les deux derniers kilomètres, avec des difficultés pour Uran et Fulsang. Sur une attaque de Buchmann à 1,2 km, c’est le tenant du titre Geraint Thomas qui lâche prise. L’étape se joue alors entre 5 coureurs dans le dernier kilomètre. Parmi eux, Thibaut Pinot place une accélération tranchante à 250 mètres de la ligne et va chercher la 3e victoire de sa carrière sur le Tour, tandis que Julian Alaphilippe, 2e, conserve son Maillot Jaune.

(source tour de france)

 

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